En France, 9 personnes sur 10 se disent sensibles à l’environnement mais ne savent pas que ce nouvel objet de notre quotidien à un très fort impact sur l’environnement. Ils minimisent sa pollution en pensant qu’il est biodégradable ou qu'il se recycle, alors qu’il met en réalité 450 ans à se dégrader.
Le masque chirurgical étant composé de polypropylène (un dérivé du pétrole), il est extrêmement nuisible.
Il a un impact même plus important que les pailles sur la pollution des océans.
Comme tous les matins vous vous munissez de votre masque pour combattre ce virus.
Lorsque vous le retirez pour boire de l’eau, vous moucher, fumer une cigarette ou qu’il tombe simplement de votre poche, il suffit d’un coup de vent pour qu’il s’envole et là… Bonne chance pour le ramasser !
Suivons de plus près son voyage à sa perte pour se rendre compte de son impact.
Que ce soit sur les plages ou encore dans les rues, lorsqu’il tombe au sol, s’il n’est pas ramassé, il est évacué par les égouts, pour ensuite atterrir dans les océans où les animaux marins comme les tortues l'avaleront.
L’impact sur les animaux n’est pas le seul, les masques sont des éponges à produits chimiques, et diffusent des particules néfastes pour l’environnement dans le milieu marin, vecteur également du virus. Le plastique est même l’une des matières sur lesquelles la Covid 19 survivrait le plus longtemps. Celui-ci nous protège mais si nous ne faisons pas attention à bien le jeter dans les poubelles, le virus continuera de circuler.
Parmi les masques qui ne sont pas avalés par les animaux, 75 % d’entre eux se retrouveront dans des décharges flottantes que des associations comme Surfrider essayent au maximum de nettoyer.
Malheureusement, il y en a beaucoup trop pour réussir à tous les retirer. Des amendes d’une valeur de 68€ à 135€ ont été mises en place pour essayer de ralentir cette pollution, et pour sauver notre planète déjà bien abîmée.
Plus aucun océan, fleuve ou rivière du globe n’est épargné par cette pollution. Un désastre écologique confirmé l’année dernière par le voilier Tara, après 6 mois de mission sur les 4 façades maritimes européennes et les 9 principaux fleuves d’Europe.
Et même si certains masques ne sont pas visibles dans l’océan, les microplastiques sont eux bien présents.
Depuis cet été, les sacs poubelles des associations comme Surfriders se remplissent bien trop vite, notamment à cause des masques jetés sur les plages. Ces associations ramassent environ 200 masques par jour dans les zones urbaines et entre 60 et 120 dans les zones moins peuplées.
En France plus de 2 milliards de masques sont commandés, la vague de pollution est lancée, et les masques chirurgicaux usagés sont devenus les nouveaux mégots.
Essayons de nous tourner vers les masques en tissu, qui sont une belle alternative aux masques chirurgicaux et adaptables à vos goûts. Pensez à faire appel à votre couturier de quartier pour soutenir les petits commerçants. Sinon, on vous recommande aussi un masque en coton bio, issu d'un e-shop éthique et responsable.
Nous, chez éthic étapes, on penche pour un modèle bleu, et vous ?